Je ne suis pas un rapace comme les autres, tu me verras souvent marcher, courir et fouiller le sol à la recherche de nourriture, bien plus que voler haut dans le ciel.

Je fais ce que l’on appelle du “dépôt d’oeufs” : il m’arrive de pondre dans le nid de ma voisine, et elle dans le mien; cela s’appelle le parasitisme de couvée ! Je fais partie des rares canards capables de percher et de nicher dans les arbres; mes griffes acérées m’aident à m’accrocher sur les branches, parfois très haut au-dessus de l’eau.

On m’a cru perdue pendant longtemps. Heureusement, des passionnées du pays m’ont sauvée dans les années 2000.

Je suis reconnue pour ma rusticité et ma bonne adaptation aux milieux difficiles, je suis notamment résistant aux tiques grâce à ma toison serrée ! Mes lunettes noires me protègent de l’éclat du soleil.

Je proviens de la péninsule indienne, et on me reconnait facilement grâce à mon pelage fauve parsemé de taches blanches toute l’année. Ce qui me vaut mon nom, “chital” en Inde qui signifie “avec des taches”

On dit souvent que je suis élégant et on m’associe à la noblesse. Mes bois tombent tous les ans et ils peuvent pousser jusqu’à 1 cm par jour. Impressionnant, non ? Pendant la période de rut, je deviens bruyant et bagarreur et j’émets un cri rauque, c’est ce que l’on appelle le brame.

Je suis considéré comme l’un des cervidés les plus “bavards” : je peux émettre près de 10 vocalises différentes. Pendant la période de rut, qui a lieu de mi-septembre à fin novembre, les mâles émettent un long sifflement très aigu qu’ils répètent trois fois, bien différent du brame du cerf élaphe.

Je peux grimper 1000m de dénivelé en 15 minutes seulement, un exploit qui prend des heures à un humain. Mes sabots agiles m’aident à bondir et escalader les pentes les plus abruptes. Je vis en groupes qu’on appelle des hardes, mais souvent les mâles adultes aiment rester solitaires une grande partie de l’année et ne rejoignent la troupe qu’à la saison du rut.

Je ressemble à vos chats domestiques, mais ne vous y trompez pas : mon caractère est bien différent, je suis beaucoup plus farouche et difficile à approcher. Vous pouvez me reconnaître à ma queue touffue marquée de larges anneaux noirs.

J’ai failli disparaître, mais grâce à des programmes de réintroduction, je peux à nouveau galoper librement dans les steppes de Mongolie, de Chine ou du Kazakhstan. J’ai des jambes plus courtes et un corps plus trapu que les chevaux domestiques, ce qui me rend très résistant dans les steppes d’Asie centrale.

Je suis reconnaissable à mes grandes oreilles tombantes ! Je suis née en Grande-Bretagne, grâce au croisement de chèvres locales britanniques avec des chèvres aux longues oreilles venues d’Inde , du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Je suis élevée uniquement pour ma laine précieuse qu’on appelle le mohair. Ma toison est blanche, soyeuse et brillante, avec des mèches longues qui poussent vite. Le mohair est une fibre naturelle de grande qualité, légère, chaude et très résistante.