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Ma toison est blanche avec de grandes taches noires : on dit que j’ai une robe « pie », ce qui me rend facile à reconnaître dans un troupeau. On me surnomme le mouton à 4 cornes, mais en réalité, je peux en avoir de 2 à 6.
J’ai été sélectionné pendant des siècles pour accompagner les bergers lors des longues transhumances : je portais le matériel, la nourriture, le sel et même les agneaux trop jeunes pour marcher. Je suis réputé pour mon caractère calme, docile et patient et pour ma grande endurance.
Je viens du bassin méditerranéen, surtout de Sardaigne et de Sicile, où mes ancêtres étaient déjà naturellement de petite taille. Les humains ont seulement sélectionné les plus petits d’entre nous au fil du temps pour garder cette taille miniature, et aujourd’hui, je fais le bonheur des familles comme animal de compagnie.
On me considère comme l’ancêtre des vaches domestiques. Des éleveurs ont tenté de me “reconstituer” en croisant différentes races de vaches qui me ressemblent le plus, pour retrouver mon apparence d’origine.
Je suis aisément reconnaissable à ma robe bicolore : ma tête et mon arrière-train sont noirs, le reste de mon corps est blanc.
On me reconnaît à mes longs poils en cadenettes. Sur l’île de Ré, pour me protéger des moustiques, on m’habillait d’une salopette rayée en toile de jute, particulièrement dans les marais salants.
Je suis la plus petite des bernaches, mais je me distingue par ma fameuse petite crinière marron à l’arrière de la tête. On peut me croiser dans les champs de céréales ou de riz et certains agriculteurs peuvent me trouver “envahissante” car je raffole des jeunes pousses.
Mon nid est tapissé de duvet que je prélève sur mon ventre, et dès ma naissance, mes petits sont habillés d’un duvet foncé dessous et blanc dessous. La chasse, les dérangements et la perte de mon habitat menacent ma survie.
Chez moi le dimorphisme est spectaculaire: si je suis un mâle, j’arbore une tête, un cou et une poitrine bien blancs; si je suis une femelle, on me reconnaît à mon joli plumage roux cuivrée sur la tête et le cou, et mon dessous est rayé de noir. Impossible de nous confondre !
Je ne suis pas très doué pour nager, alors je préfère rester près de la berge où je broute. Mon repas se compose presque uniquement d’herbes, graines et plantes aquatiques que je trouve dans ces terrains humides. Mon vol est plutôt lent et lourd : je ne suis pas faite pour de grandes voltiges, mais je m’envole quand c’est nécessaire, surtout pour fuir un danger.
Mon nom vient de mon plumage qui peut faire penser à une religieuse avec la tête blanche, le cou et la poitrine noirs et le dos rayé de gris. Chaque année, je vole en V avec mes compagnes, parcourant des milliers de kilomètres entre l’Arctique et l’Europe occidentale, dans les airs je peux filer à près de 65 km/h.
Je suis le plus gros mammifère terrestre d’Europe : je peux mesurer jusqu’à 3 mètres de long, 2 mètres de haut au garrot, et je peux peser jusqu’à une tonne pour un mâle. Mes ancêtres ont failli disparaître après la Première Guerre mondiale, mais grâce à des programmes de réintroduction, je suis de retour à l’état sauvage dans l’est de l’Europe. Je peux courir jusqu’à 60 km/h quand je suis menacé, et je suis capable de sauter jusqu’à 3 mètres de long.
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